Une routine, une habitude, une rencontre...Jeu 10 Mar - 8:00CiterEditerSupprimerIP
Une routine, une habitude, une rencontre...
Sakura Fujimi & H. Haru Daita
Sakura parle en F2C2C5
Aujourd'hui, c'était une journée comme les autres pour moi, une routine quotidienne imposer par l'académie. Une routine à laquelle je n'étais pas réfractaire au contraire. Je faisais partie des météores, mon don (Alice) étant trop puissant, j'étais suivi. Et il avait raison de le faire, j'étais une erreur de la nature qui mettait en danger ceux qui l'entour, surtout les possesseurs de don (Alice).
J'avais un limiteur, mais cela n'était pas suffisant, mon don (Alice) était toujours là. Et j'étais toujours une menace. C'est pour cela que je restais loin d'autre, que je m’interdisais toute interaction, afin d'éviter les accidents. J'étais maudite à cause de mon don (Alice) et mon objectif était de protéger les autres de moi, c'était ma seule option, je dois et je demeurais seule. C'est pour le bien de tous.
L’intérêt général l'emporte sur l’intérêt personnel comme dirais des grands sages.
Donc, aujourd'hui, j'avais enfilé mon uniforme comme tous les jours depuis mon arrivé. Ne me demander pas les couleurs, je ne les vois pas. Tout est noir et blanc autour de moi. Mais je l'aime bien. Enfin, je préférais des vêtements traditionnels Japonnais, mais bon. Enfin, ce n'était pas vraiment un uniforme, mais c'était ce que recommander le dress code de l'académie et je suivais les règles à la lettre.
Donc, aujourd'hui, c'était une journée de routine à l’hôpital. Étant chez les météores, je devais y passer régulièrement pour un diagnostique psychiatrique ainsi qu'une transfusion pour diminuer les effets de mon don (Alice). Je me demande si cela marche vraiment. Est-ce que mon don (Alice) diminue en intensité grâce à cela ? Je ne sais pas et je ne tenterais pas de tester, je dois faire confiance à ses procédures. Ils savent ce qu'ils font.
Je soupirais, seule dans mon coin. Au moins, personne ne m'approchait et dans un hôpital, c'était cool. Mais je restais sur mes gardes, un accident peut vite arriver. Je restais donc vigilante, afin que personne ne me touche et que je ne touche personne.
J'attendais calmement dans cette salle. Mais le temps passait et j'avais l'impression qu'on m'avait oublié, tant mieux pour moi. Au moins, ici, je n'étais pas le mystère à résoudre. Le mystère du : "que fait cette fille chez les météores ?", car mon don (Alice) ne se voyait pas, il était invisible, ce qui me rendait encore plus dangereuse. Mais ici, les médecins savaient pour mon don (Alice) et ils prenaient le maximum de précaution envers moi. J'avais un protocole strict et eux aussi. Cela faisait du bien, de ne pas être l'attraction des gens qui m'entourent. Et puis les médecins n'allaient rien dire, ils sont tenus aux secrets professionnel, c'était génial ça.
Mais bon, je restais et je resterais maudite, une erreur de la nature. Pour le moment, j'attendais sagement et je restais vigilante. J'espère juste qu'il n'y aura personne d'Académie, pour une fois, cela pourrait m'aider à me détendre et à ne pas rester sur la défensive. Enfin, on verra bien.
L'avenir nous le dira...
Re: Une routine, une habitude, une rencontre...Jeu 17 Mar - 21:13CiterEditerSupprimerIPPeu de personnes apprécie l’hôpital. L’odeur du désinfectant et les blouses blanches embaument le lieu de la maladie et de l’attente de la guérison (qui n’arrive pas toujours). Mais pour Hiro, ce n’est qu’un lieu comme un trop.
Avant d’arriver ici, il n’a jamais eu de contact avec les couloirs aseptisés. Il a découvert les lieux sans à-priori et il en apprécie sa sérénité. Même les trous dans sa peau ne lui font pas peur. Lui qui est si normal (pour l’instant), il y a en lui quelque chose d’exceptionnel. C’est en voyant les gouttes pourpres qu’il se sent utile, qu’il se sent un peu à sa place.
Malgré la fatigue, il y va toujours avec le sourire.
Aujourd’hui n’est pas une exception. Il s’est même levé plus tôt pour l’occasion. Il a ajusté son pull et y a installé les étoiles vibrantes sur sa poitrine. Un « salut » à Tetsu et il s’était précipité dehors. Aujourd’hui, il serait utile, encore plus de d’habitude. Il va donner un peu plus de sang parce qu’il a encore grandi. C’était la bonne nouvelle (mais pour combien de temps ?).
Il passa la porte battant en trombe, ses yeux pétillent. Il espère avoir le gentil infirmier, celui qui donne toujours un livre le temps de la perfusion. Il veut lui parler de sa dernière lecture. Mais Haru remarque que c’est calme, étrangement calme. Il regarde à droite, à gauche, et il ne voit qu’une seule personne.
Peut-être celle qui a besoin que l’on diminue sa souffrance.
L’enfant reste à distance, mais il la scrute, juste un peu. Il la trouve cool, sans qu’il puisse vraiment y mettre des mots. Elle ressemble un peu aux poupées de sa grande sœur. Le primaire est un peu intimidé malgré lui.
Encore plus quand leurs yeux se sont rencontrés.
Il lui faut quelques secondes pour sortir de son mutisme. Il lui sourit et entame la conversation.
« Bonjour ! Vous attendez depuis longtemps ? »
Il s’assoit près d’elle, à une chaise d’intervalle. Haru a rencontré plus d’un Limité, la plupart ne sont pas à l’aise avec la proximité. Il pose son cartable au sol et jette un regard sur la salle.
« On est vraiment seuls… C’est peut-être un protocole de transfusion directe… C’est votre première fois ? »
C’est ce qui est normalement utilisé pour les Alices de la classe Météores. En plus de leur don spectaculaire, ils sont les premiers à subir les contre-coups de leur don. Haru l’a déjà fait une ou deux fois, mais il ne sait pas si nouveau ou non.
L’enfant lui tend la main, comme à son habitude.
« Je suis Haru Daita au fait ! »
@Sakura Fujimi
Re: Une routine, une habitude, une rencontre...Jeu 24 Mar - 13:41CiterEditerSupprimerIPUne routine, une habitude, une rencontre...
Sakura Fujimi & H. Haru Daita
Sakura parle en F2C2C5
Je n'étais plus à l'aise quand ce petit bout de chou rentra dans la pièce où j'étais. Loin de moi l'idée de lui faire du mal, mais mon don (Alice) était puissant et c'est pour cela que j'étais là et que j'avais un protocole assez lourd à supporter. Mais je le supportais sans rien dire, sans me plaindre, c'était pour le bien des autres, pour assurer leur sécurité ainsi que la mienne et celle des autres. Après tous, j'étais un monstre, une paria. Pour l'instant, seul le corps enseignant administratif savait pour mon don (Alice) et certains d'entre eux avaient peur de moi.
Mais c'était normal, j'étais celle qui détraque les Alices (don). Celle qui peut faire perdre le contrôle aux meilleurs. J'étais la bête noire de ceux qui savaient. Mais si les autres savaient pour mon don (Alice), je deviendrais celle des défis, celles avec qui ont veux mesurer sa résistance au détraquement, et cela, je ne le voulais pas. Et puis c'était dangereux, pour eux, pour moi, pour le monde. C'est pour cela que je portais un limitateur et que je devait être ici. C'était pour limiter l'impact de mon don (Alice) et j'étais totalement partante pour le faire. Même si je n'étais pas sur de l'efficacité de ce protocole et du limitateur.
Mais l’intérêt des autres passe avant le mien. La sécurité des autres est primordiale pour moi, je suis une menace pour ceux qui m'entoure et ma seule solution, c'est la solitude et l'éloignement. C'est pour cela que je n'étais pas à l'aise malgré le siège qui me séparait de ce bout de chou. Mais tant que cette chaise est entre moi et lui tout devrait bien se passer, enfin, je l’espère, mais je stresse.
« Salut... Je suis là depuis un moment oui. » Lui parler était difficile pour moi, j'avais peur de dire quelque chose qui lui donne envie de s’approcher de moi. Comme les fleurs qui attirent les abeilles et puis il est jeune. Un mot et cela peuvent devenir une catastrophe pour lui et un cauchemar pour moi. En plus, j'étais dans un hôpital, je n'avais pas le droit à l'erreur, je devais cacher ce que j'étais au maximum, cacher que je suis un monstre. Caché, que je suis un fléau, un cauchemar pour les porteurs d'Alice. Après tous, je ne savais pas qui était assis à côté de moi, je ne savais pas s'il avait un Alice ou non. J'étais dans l'inconnu et je n'aimais pas cela.
« Oui, on est seuls, c'est exact. C'est un protocole de transfusion directe. Et pour ma part, ce n'est pas ma première fois, c'est dans mes obligations. Enfin, c'est mon devoir de le faire. » Oui un devoir pour le bien et la sécurité de ceux qui m'entoure. Un bien pour un mal qui pourrait mettre en danger ceux qui me touchent.
Il m'avait tendu la main, je l'avais regardé, mais je ne décidais pas de ne pas la toucher. Une règle que je m'étais imposé. Moi Sakura Fujimi, je ne devais en aucun cas, rentrer en contacte physique avec un autre. Rester seule, c'était ma seule défense enfin, c'était la seule chose que je pouvais faire pour protégé les gens qui m'entourent. Une vie de solitude sans contact m'attendait et j'en étais pleinement consciente.
« Moi c'est Sakura Fujimi. » Je l'avais dit d'un ton assez glacial, je ne voulais pas qu'il s'approche plus de moi. C'était déjà assez compliqué pour moi, j'avais peur d'un accident et puis ceux qui me connaissais un peu de nom ou de vu se demander déjà pourquoi j'étais chez les météores, j'attirais déjà un peu trop l'attention et la curiosité. Donc autant calmer le jeu directement. Je n'aimais pas être comme cela, mais comme je le dis, c'est un mal pour un bien. Et si je dois passer pour une méchante, je suis prête à le faire afin de protéger les gens qui m'entourent du monstre que je suis.
Je hais vraiment ce que je suis, mais je dois faire avec. Mon don est ma malédiction et je dois faire en sorte que cette malédiction, qui est la mienne, ne touche personne. Donc oui, j'étais froide, seule, sauvage et distante, mais c'était pour le bien de tous.
Re: Une routine, une habitude, une rencontre...Lun 18 Avr - 15:52CiterEditerSupprimerIPLa jolie lycéenne a répondu à l’affirmative, elle est donc sa partenaire de la matinée. Le sourire d’Haru ne diminue pas, il se montre ouvert, c’est toujours plus simple de communiquer un peu pour passer le temps. Son discours le perturbe un petit peu. Pourquoi ses obligations ? Elle ne semble pas vraiment heureuse de sa présence ici, tout le monde ne peut pas avoir son enthousiasme des blouses blanches. Peut-être ne souffre-t-elle pas tant que ça de son don.
Peut-être que c’est tout le contraire.
L’enfant n’a pas de pouvoir, donc il ne sait pas, mais il tente de comprendre. L’enfant aime bien deviner les dons de ses partenaires médicaux, mais il sent la retenue, enfin surtout sa main qui se fait lourde en l’attente de la sienne. Il se résigne, peut-être que le contact est compliqué pour elle. Il aurait dû y penser et le primaire se sent un peu bête. Gêné, il passe ses doigts dans sa chevelure, comme si cela a toujours été son but.
En plus, sa voix lui fait un petit frisson dans l’échine. Elle est pourtant la fleur symbolique du printemps, mais il a crû être en plein milieu de l’hiver. Elle ne veut pas faire connaissance, il semble que la lycéenne rejette l’idée même d’une chaleur ingénue. Hiro ne se démonte pas cependant. Son sourire reste le même, parce que s’il flanche, il perdra l’opportunité. « Enchanté Fujimi ! », scande-t-il et il était sincère.
Ses jambes se balancent, l’agitation le rassure. Il tente une approche plus directe, peut-être trop pour quelqu’un autant sur la défensive. « Tu aimes faire quoi dans la vie ? Moi j’aime bien le piano et lire ! Regarde. »De son sac, il sort un roman, Sa Majesté des mouches. Ce n’est pas forcément le livre le plus joyeux, mais l’enfant n’avait que ça sous la main. « On dit qu’on peut connaître la personnalité des autres en connaissant leur livre préféré. Moi, j’arrive pas à choisir, donc peut-être que je suis quelqu’un d’hésitant ? »
Il rit, pour espérer détendre l’atmosphère. Il se donne beaucoup de mal, peut-être pour pas grand-chose. Il a juste besoin d’un fil, une brèche. Même s’il doit être le seul à parler, il veut tenter.
Haru adore les causes perdues, il voit cela comme un puzzle à résoudre. C’est peut-être par cette proportion à s’acharner qui lui a valu sa nomination en secrétaire. Il y a des personnes avec qui ça ne marche pas, mais il est encore trop jeune pour être atteint par ce genre d’échec.
Il y a toujours une solution. Ce n’est qu’une question de temps.
@Sakura Fujimi
Re: Une routine, une habitude, une rencontre...Sam 23 Avr - 17:59CiterEditerSupprimerIPUne routine, une habitude, une rencontre...
Sakura Fujimi & H. Haru Daita
Sakura parle en F2C2C5
Je l'écoutais, il était persévérant... Mais c'était normal, c'est un enfant. Les enfants sont tous comme cela, plus on est froid avec eux et plus ils tentent d'agripper et à se rapprocher. J'aurais du le voir venir. Je soupirais, il me parlait d'un livre.
« Sa Majesté des mouches... » Je regardais ce petit et son livre. Il lissait un livre comme celui-la... Est-ce que c'était de son âge ? Je ne sais pas... Je l'avais également lu, je l'aimais bien, mais son atmosphère est particulière, ce livre est particulier. « Tu lis ce livre, il est particulier, je te trouve un peu jeune pour le lire et le comprendre. » Je soupirais. « Je ne te prends pas pour un imbécile, c'est juste que ce roman écrit par William Golding qui est paru la première fois au Royaume-Uni en 1954 est particulier et je te trouve un peu jeune. »
Je le regardais, j'aimais lire aussi. J'étais un rat de bibliothèque, j'adorais vraiment les livres. Si je n'étais pas maudite, si j'avais eu un don (Alice) moins puissant et qui n'étais pas dangereux pour les autres. J'aurais aimé être, professeurs de littérature, vivre de ma passion de la lecture et de la littérature.
« Se livre, il traite avec pessimisme de l'organisation sociale, du pouvoir et de la loi. C'est des choses assez dures à comprendre. Mais il reste quand même une bonne œuvre littéraire. » Je le regardais un peu, puis je décidais de ne plus le regardais. C'était un enfant, je sais qu'un regard pour eux, c'est comme une acceptation à un rapprochement. Et cela, je ne le voulais pas. Je ne voulais absolument pas qu'il se rapproche. J'étais dangereuse, mon don (Alice) était dangereux et on ne sait pas ce qui peut se passer avec.
Je sais qu'on n'aurait pas mis cet enfant avec moi s'il y avait un risque. Mais je prenais toutes mes précautions. « Le livre que je lis en ce moment est le livre la Peste d'Albert Camus. Mais mes livres préférés son Roméo et Juliette ; La belle et la Bête ; Les Hauts de Hurlevent et d'autre. J'aime bien, lire. » Je soupirais. « Mais je doute de tes capacités à connaître les gens juste en connaissant les livre qu'ils lissent. Sauf si tu es madame Irma, là, c'est peut-être possible. »
Je lui avais parlé froidement et j'avais été encore plus froide quand je lui avais dit que je doutais de ses capacités. C'était plus pour le refroidir et ainsi garder de la distance entre lui et moi. C'était mon objectif à tout prix, c'était que personne ne sache mon don (Alice) et que personne ne touche ou que je ne touche personne. Je devais garder ses objectifs en vue et tout faire pour les remplir chaque jour de ma vie. Je devais le faire pour protéger ce qui m’entoure, afin qu'il ne soit pas touché par mon don, pour ne blesser personne aussi. Je suis maudite, je suis dangereuse, j'étais vouée à rester seule toute ma vie. C'était ma destinée, afin que personne ne soit blesser par moi, la fille maudite qui n'aurais jamais du venir au monde, comme me l'avaient dit mes parents.
Ce n'était pas pour autant que j'allais en finir, je refusais cela. Je voulais continuer à voir le monde, la vie, les gens malgré le fait que je n'interdis de me rapprocher d'eux. Je voulais juste voir le monde vivre, mais sans que je puisse vivre dans leur monde, rester dans l'ombre du monde. « Tu n'est pas quelqu'un d'hésitant, tu es trop jeune, je pense pour comprendre et te décider sur telle ou telle chose. Tu est trop jeune pour prendre une position définitive. Mais c'est normal. Tu découvres encore le monde, ta personnalité va venir au petit à petit, année après année. »
Je venais de lui dire cela pour le réconforter un peu, pour ne pas être que dans la froideur. Mais je gardais quand même mes distances et je le regardais histoire qu'il ne se rapproche pas subitement. On est jamais trop prudent.
Re: Une routine, une habitude, une rencontre...Jeu 26 Mai - 18:37CiterEditerSupprimerIPHaru est arrivé à faire parler Sakura, il savoure sa victoire même si cela annonce le début des ennuis. Ses jambes se balançant et il écoute son aînée avec intérêt. A vrai dire, Sakura a peut-être raison, il n’est sans doute pas le public visé et ce n’est sans doute pas le livre le plus facile qu’il a dû lire. L’enfant ne comprend pas totalement ce qu’elle veut lui dire.
Sa Majesté des Mouches est un roman triste et violent de son point de vue, il saisit que c’est compliqué de refaire une petite société d’enfant et qu’il y a de méchantes personnes qui font que ce n’est pas possible que tout aille bien. Les métaphores, c’est encore compliqué pour le primaire, mais il réfléchit sincèrement à l’analyse de l’Alice. Est-ce que ce qu’elle raconte et la même chose que sa perception d’enfant ? C’est compliqué, trop pour lui.
Il suppose que ce sera plus clair quand il sera grand. Il se tente à un « Sans doute. » en haussant les épaules.
Il était cependant beaucoup intéressé par ses propres lectures. Mais à peine il s’accroche, il se rend compte qu’il ne connaît pas la moitié des œuvres qu’elle cite. Haru est admiratif, aurait-il autant de culture à son âge ? Il note mentalement les livres étrangers et il se focalise sur les histoires qu’il connaît. Roméo et Juliette lui dit quelque chose de nom, il a cependant lu la Belle et la Bête. La Japonaise est froide, mais il ne relève pas, trop habitué à ce genre de personnalité. Il rit au fait qu’il n’est pas devin, mais il se tente malgré tout à l’interprétation :
« J’ai pas de don, mais de ce que je connais… Je dirais que tu es assez défaitiste, mais que tu veux qu’on t’accepte. Roméo et juillet, ils meurent à la fin et dans la Belle et la Bête, Belle accepte la Bête et il devient plus gentil. » L’enfant marque la pause, comme hésitant. « Je suis totalement à côté, c’est ça ? »
Il se gratte l’arrière du crâne, avec un petit rire gêné. Haru ne sait pas qu’il est véritablement et Sakura lui donne l’excuse de la jeunesse. Il aimerait bien qu’elle ait raison, mais il sent la boule au ventre, comme s'il sent que ce n’était pas tout à fait juste. Il hoche pourtant la tête, un pieux mensonge pour se protéger. Il reste silencieux pendant une dizaine de secondes, pour finalement la questionner :
« Dis, c’est si douloureux d’avoir un Alice puissant ? Tu tombes souvent malade ? »
Haru voit défiler les âmes pour son sang, mais il n’est pas ami avec des Limités. Sa famille a toujours vécu l’Alice comme une particularité comme une autre (Lui se ventait quelques fois d’une supériorité.), alors il se questionne. Elle n’est ni la première ni la dernière qu’il interroge, mais le secrétaire est curieux à chaque fois.
Lui, il ne sait pas vraiment quoi en penser. Il est Latent, tôt ou tard, il deviendra un Alice. Est-ce qu’il aimera son don, est-ce qu’il sera malade avec ? Il a un peu peur. Il a déjà tellement qu’il ne veut pas montrer, qu’il ne veut pas avoir vécu. Est-ce que ce sera pire ? Est-ce que sa sœur sera encore plus en colère contre lui s’il a le même don que son père ?
Quand il aura un Alice, Haru ne pourra plus faire semblant.
@Sakura Fujimi Désolée du retard ;;
Re: Une routine, une habitude, une rencontre...Sam 18 Juin - 18:41CiterEditerSupprimerIPUne routine, une habitude, une rencontre...
Sakura Fujimi & H. Haru Daita
Sakura parle en F2C2C5
Je le regardais, je l'avais laissé parler. Alors, comme cela juste avec ce que je viens de lui dire, il dit que je suis défaitiste. Intérieurement, je n'étais pas défaitiste. C'est juste que je ne voulais pas me rapprocher des autres, c'était dans leurs biens. Mon don (Alice) était dangereux et si quelqu'un l’apprenait, je pouvais devenir une proie.
Je connais les gens, si ont leurs dits [Attention, tu ne feras pas le poids face à son don, elle est plus dangereuse qu'elle en a l'air.] ; je sais qu'ils se feront une joie de venir me défier pour voir à quel point je suis dangereuse pour eux. Je ne le souhaite pas, c'est trop dangereux et cela pouvait mettre leur vie en danger ainsi que celle des autres.
Je soupirais, il avait tort sur moi. Je lissais ses livres, car j’adore les belles histoires d'amour et le fait que les personnages pouvaient vivre comme ils le souhaitaient. « Tu es totalement à côté. Je ne suis pas défaitiste. Je fuit tous les défis donc je ne peux pas être défaitiste. C'est juste que j'aime beaucoup les histoires romantiques et dramatiques. » Je soupirais une nouvelle fois.
Il n'avait pas d'Alice, le chanceux ! Oui, c'est ce que je pensais, il était chanceux. Vraiment chanceux. J'étais jalouse de lui, vraiment. Je soupirais encore une fois. « Mon Alice... Je ne sais pas... » C'était un gamin si je lui disais ce qu'était réellement mon don, je courrais le risque qu'il le répète. Les enfants disaient toujours tous, ils ne connaissaient pas le secret. Pour eux, un secret, c'était vite dit. Et ensuite, ils disaient, qu'il ne l'avait dit qu'une personne puis de bouche en oreilles le secret était dévoilés à tous.
Je soupirais encore une fois. « Mon Alice, n'est pas douloureux pour moi. Mais ont va dire qu'il peut poser des soucis aux autres. » Je le regardais et je soupirais. « Tu ne pourras peut-être pas comprendre, mais pour moi mon Alice est une malédiction. Je n'aime pas mon Alice et je préfère le brider pour le bien de tous. »
En disant cela, j’espère vraiment que cela ne va pas augmenter sa curiosité. Les enfants peuvent devenir très curieux quand ils le veulent. Et j’espère vraiment qu'il ne va pas le dire à des gens qui deviendront curieux, je suis déjà assez populaire. Enfin, je pense cela, car beaucoup se demandent pourquoi je suis chez les météores. Je n'ai pas un physique qui porte à la crainte, ni qui fait peur. Mais mon don, lui devait être craint. Il était dangereux pour eux et pour moi, car avec mon Alice, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer.
Je le regardais en soupirant, il n'avait pas d'Alice, il était tranquille pour le moment. "J'espère que quand tu auras ton Alice, tu ne le détesteras pas et qu'il sera cool."
Re: Une routine, une habitude, une rencontre...Mer 6 Juil - 22:03CiterEditerSupprimerIPHaru la voit protester sur sa vision d’elle-même et il ne comprend pas vraiment. Est-ce vraiment différent d’être défaitiste et de fuir toutes les difficultés ? Dans les deux cas, on pense ne pas être capable. Dans sa tête d’enfant, cela sonne pareil, mais il n’a pas encore toutes les nuances. Surtout, il aurait du coup à faire face à ses propres incertitudes. Mais il ne la contredit pas, parce qu’Haru sait qu’il ne sait pas tout.
Il est malgré tout curieux de son Alice. Sakura a l’air d’en souffrir, alors l’enfant imagine des explosions, un poison si puissant qu’il tue au contact (elle a peut-être bien faire de refuser sa poignée de main.) . Mais il semble qu’il soit loin du compte. Un Alice qu’elle ne lui fait pas mal, mais qu’il embête les autres ?
En effet Haru n’arrive pas à la comprendre.
Il fronce les sourcils et croise les bras. Ses fausses pupilles vers le plafond, il tente d’imaginer, mais c’est un peu compliqué : « Mais si tu n’as pas mal pourquoi tu as besoin de sang ? ... » Murmure-t-il un peu pour lui. Normalement, il accompagne plus les Alices souffrants (il a rencontré ainsi le professeur de la classe Météores une fois.). C’est la première fois qu’il est avec quelqu’un qui semble aller à peu près bien.
Est-ce qu’il peut l’aider à se sentir moins mal ? Il n’ose pas poser la question.
Sakura ne veut pas qu’il s’approche, pourtant, elle est gentille avec lui. Il ne sait pas vraiment pourquoi, mais il a un peu envie de pleurer. Il a peur de cet Alice, parce qu’il peut être dérisoire comme un fardeau. Ton père a grandi avec son don et il ne serait pas lui s’il ne l’avait pas (Serait-il resté s’il ne l’avait pas eu ? Aurait-il pu exister dans ce cas.) « J’espère… Merci, tu es gentille. » Il est sincère Haru. « Moi, j’espère que tu l’aimeras plus le tien plus tard. Même si tu n’y crois pas. »
Haru est un bijou de sincérité quelques fois.
L’infirmière appelle les deux âmes avec son sourire mielleux. Haru lui rend son sourire et il se tourne vers son aînée. « Prête ? C’est bientôt fini. »
En vrai Haru, aime bien Sakura sans vraie raison. Mais il espère pieusement qu’il pourra l’aider.
@Sakura Fujimi Désolée du retard ;;
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