Howalon Academy
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    Diable au corps ~ Fuzen SatoHowalon Academy :: Inscriptions :: Dossiers d'inscriptions :: Dossiers acceptés
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    Diable au corps ~ Fuzen Sato Empty Diable au corps ~ Fuzen SatoMer 9 Mar - 0:12CiterEditerSupprimerIP
    Fuzen Sato
    "Ici une longue citation bien sympathique aha lalala. Ici une énorme citation très jolie. Ici une longue citation bien sympathique aha lalala."Ft. Création originale de ma part
  • Fuzen
  • Sato
  • 10 ans
  • En cours de construction
  • 24 aout
  • Libre
  • Spé
  • Primaire/1-D (9 à 10 ans)
  • Amis imaginaires, Enfance - Fuzen voulait échapper à la solitude. C’était peut-être cela que son coeur d’enfant avait inconsciemment formulé. Son alice avait pris forme pour exaucer ce souhait. Fuzen voit les esprits de la nature - ou du moins est-ce ainsi que la marmaille en parle. Ce sont de petits bonshommes, pas très grands, avec de drôles de têtes. Ils ne parlent pas, ils communiquent rarement. Ils n’ont même pas de consistance physique et personne d’autre ne les voit. Ils se contentent de regarder et de secouer la tête. Parfois ils miment ou s’amusent. Leur présence est fonction du nombre de verdure aux alentours : plus il y a de végétation, plus ils sont nombreux.  Un Alice très peu utile en somme, mais qui compte beaucoup aux yeux de Fuzen. Quel dommage qu’il soit voué à disparaître.

  • L'école
    Décrivez un peu comment son arrivée s'est passée.
    Chaotique. On avait d’abord envoyé Fuzen à l’académie Alice, sans trop y réfléchir. La teigne n’y était restée que six mois avant de se faire renvoyer ici pour troubles du comportement (dans tous les sens du termes). De jolis mots creux comme “nécessite une prise en charge globale” ou "recommande un suivi psychoéducatif rapproché” pour justifier le transfert et voilà l’autre môme sur un bateau, direction l’école. Actuellement, Fuzen vient à peine d’arriver et l’année n’a pas encore commencée. Tout reste à venir.
    Que pense-t-il du fonctionnement de l'Académie ?
    Aucun avis, c’est de la merde.
    .

    ……
    Mais le cadre est joli et tant d’inconnu titille son envie de visiter. Et l’école primaire n’est pas trop mal, comparé à ce qu’il y avait avant.
    S'intègre-t-il bien ?
    Pas encore eu le temps.
    Arrive-t-il à développer des rêves, des projets ?
    C’est compliqué.
    Anecdotes

    ♣ Sale gosse
    ♠ Personne n’a pu couper ses cheveux depuis un bon moment si bien qu’ils vivent leur vie de manière chaotique. Ils sont toujours sales et emmêlés.
    ♣ Marche le plus souvent pied nus, si bien que sa plante de pied est devenue toute dure.
    ♠ Souvent sale. Toujours les membres pleins de blessures.
    ♣ Grogne souvent, parle parfois. Feule régulièrement.
    ♠ En vérité, les gens lui font un peu peur. Manque d’habitude, manque de sociabilité. Montre pas mal de méfiance envers les inconnus et les adultes.

    ♣Aimait beaucoup faire du vélo. Aimerait bien en retrouver un.
    ♠ Adore explorer. Se raconte beaucoup d’histoires pendant ses aventures.
    ♣ Aime lire des histoires d’aventures. Lisait les vieux romans chez sa grand-mère mais a découvert les mangas à l’académie.
    ♠ S’amuse à gribouiller ses cahiers de dessins et à écrire des histoires sans queue ni tête et remplies de fautes.
    ♣ A probablement une fibre artistique, cachée tout au fond de ses broussailles.
    ♠ Aime bien les plantes. Aimerait bien apprendre à en faire pousser, ce serait drôle.
    ♣ Croit aux esprits, aux dieux et à toutes les légendes, surtout depuis que son Alice s’est déclenché. Parce que, si les petits esprits existent, pourquoi les kappas n’existeraient pas ?
    ♠ N’a malheureusement jamais croisé de kappas ou autres créatures, à part son Alice. Mais ne désespère pas et continue à fouiller à chaque aventure.

    ♣ Dans sa tête, c’est compliqué. Le diable, il prend de la place. Il l’empêche de se concentrer ou de rester immobile. L’école c’est compliqué, du coup.
    ♠ Les autres aussi, c’est compliqué. Parce que le diable est plein de pics.  
    ♣ Les repas, c’est compliqué. Parce qu’y a peur, et puis y a la faim, qui n’arrête pas de grandir.
    ♠ Dormir aussi, c’est compliqué. Parce qu’il y a les mauvais rêves.
    ♣ En fait, tout est devenu compliqué…

    Histoire



    [Clarification : toute mention de diable/démon etc. Est purement métaphorique]


    — Toi, t’as le diable au corps.
    Tu ne savais plus vraiment qui t’avait dit ça la première fois, mais les mots avaient résonné en toi. Diable au corps. C’était ce que tu étais. Une teigne. Incapable de rester en place. Sauvage, bête comme ses pieds. Les bras toujours couverts de bleus, de griffures, de croûtes, la peau toujours sale comme la terre. Et dans ta bouche, il ne résonnait que deux choses : le silence ou le cri.*


    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    Tes premiers cris ont résonné dans les montagnes, au centre du pays. Dans ces endroits désertés par les gens, où il y a plus de champs que d’habitants. Tu ne te rappelles plus trop de tes parents — si tu en as jamais eu. Il parait que ton père était absent avant même que tu ne naisses. Il paraît que ta mère t’aimait beaucoup et c’est pour ça qu’elle est partie, pour trouver un boulot à la ville, pour gagner de l’argent et pouvoir s’occuper de toi plus tard. Enfin, ça c’est que te disaient tes grands-parents mais c’était loin, tellement loin… Tu t’en souvenais plus.
    T’as grandi comme du lierre : chaotique et de traviole. Sans règles, sans frontières. Ton grand-père essayait vainement de mettre un cadre, mais c’était bien difficile. T’écoutais à moitié ce qu’on te disait, tu te faisais gronder à longueur de journée. Peut-être qu’il en demandait trop pour une mini-pousse qui n’avait même pas cinq ans, peut-être était-ce réellement toi qui était difficile à dompter. Peut-être un mélange des deux, qui sait ? Il y avait tout de même des fois où il arrivait à canaliser ta curiosité, ta bougeotte, ta créativité.Il t'emmenait en forêt, dans la montagne.  Il t’apprenait à reconnaître les traces des animaux, leurs crottes, à te repérer. Tant de choses qui t’émerveillait.
    C’est après que les choses se sont gâtées.

    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    Chaud, chaud. Tu as toujours chaud et tout te brûle. Comme un feu infernal qui aurait pris, source dans tes entrailles, dans ton ventre. Une douleur incessante, qui s’arrête rarement et remonte dans ta gorge, à t’en donner la nausée – ce qui arrive très souvent. Et parfois, elle dégouline hors de toi, te plie en deux ou sort au contraire et ne te laisse qu’une rage sans nom. Une envie de frapper, de hurler, de tout casser autour de toi. Comme si l’on avait invoqué un démon, un démon que tu ne contrôles pas.

    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    Pour tes sept ans (l’âge de raison, comme ils disaient), t’avais reçu un vélo. Un vélo, pour n’importe quel gamin de la campagne ou de la montagne, c’est le pied. Parce que tout est loin, tout est innaccessible. T’avais déjà examiné chaque recoin du jardin, tu le connaissais par coeur. Désormais, tu avais accès à plus.
    Tu as aussi commencé à aller à l’école du village, et c’était bien compliqué. Dans un village où la population était vieillissante et où les mesures d’incitations ne parvenaient pas à ramener des gens de la ville, il n’y avait pas beaucoup d’enfants. Une quinzaine, pour la plupart plus grand, tous réunis dans une seule même classe. Aucun ne t’appréciait vraiment. T’étais trop sauvage pour eux, trop bizarre. Tu arrivais pas à rester tranquille, à te concentrer.
    Au début, ils trouvaient cela marrant. Au début seulement.

    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    Dans un coin de la montagne, là où il n’y avait jamais personne, t’avais trouvé une maison laissée à l’abandon. Elle était comme toi : pleine de trous et de traviole. cabane, solidifiée et agrandie avec le temps. À chaque fois que tu en avais l’occasion, tu y filais et personne n’avait encore réussi à la localiser. Ta plus grande fierté. Il y avait aussi un puits, juste à côté. Ta grand-mère l’aurait surement trouvé dangereux : les pierres menaçaient de s’effondrer d’un moment à l’autre et il n’y avait aucune protection. Parfois, tu te hissais au dessus, précautionneusement et tu fixais l’obscurité du gouffre. Il était tellement profond qu’on y voyait rien. Alors tu te demandais… Que se passerait-il si tu tombais dedans ? Est-ce que quelqu’un finirait par te trouverait ou bien deviendrais-tu un Mononke ?

    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    L’hiver de tes sept ans, ton grand-père est tombé. Tu n’as pas tout compris, tu as juste vu l’ambulance quand tu revenais de l’école. Ils l’ont emmené au loin.
    Grand-mère allait le voir régulièrement, presque quotidiennement.
    Et puis, ses visites se sont espacées. Elle ne répondait plus à tes questions, ou alors elle fondait en larmes. Parfois, elle se mettait même à pleurer alors que tu n’avais pas posé de questions.
    Et puis un jour, elle a arrêté d’y aller. Elle s’est contentée de rester assise là, sur sa chaise, les yeux rouges et le regard vide. Ses doigts se cramponnaient sur le cadre d’une photo. Elle n’a pas bougé de la journée.
    Pleins de gens sont passés dans les jours qui ont suivi. Ils ont brûlés pleins d’encens. Et toi, au milieu de tout ceci, tu ne comprenais rien.
    Ou plutôt si, tu saisissais.
    C’était le début de la faim.

    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    C’est pendant une de ces journées d’attentes, avant que ta grand-mère ne cesse complètement de fonctionner, que ton Alice s’est déclenché. Probablement car tu te sentais triste.Ton coeur était un gros trou dans lequel se logeait plein de solitude, un trou profond comme le puits de la maison et que tu n’arrivais pas à combler.
    Alors, quand ils ont pointé leur petite tête bizarre et blanche pour la première fois, tu n’as pas ressenti de peur. Juste de la curiosité envers ces choses qui venaient de n’importe où. Certains sortaient justement du puits et tous venaient te consoler. Leurs têtes vibraient à l’unisson. C’était amusant.
    Probablement l’un des rares souvenirs heureux de cette période.


    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    Les deux années qui suivirent furent chaotiques.
    Grand-mère se repliait de plus en plus sur elle-même. Elle ne parlait presque plus, elle ne faisait presque rien. Elle se contentait de pleurer ou d’errer dans les couloirs de la maison.
    Au début, des gens étaient venus proposer leur aide. Elle avait gentiment refusé — c’était encore à l’époque où elle pouvait parler.
    De temps en temps, elle s’animait soudainement et alors, la maison reprenait vie.  Suffisamment pour faire illusion auprès des autres villageois, il faut croire. Tu ne t’en plaignais pas. Dans ces moments là, tu avais une assiette chaude, des vêtements lavés, des draps propres et quelqu’un qui faisait attention à toi. Elle te demandait comment ça se passait l’école et tu répondais de pieux mensonges.

    Cela faisait un moment que tu avais commencé à y aller de moins en moins. De toute manière, il n’y avait rien pour toi là-bas. Tout le monde te détestait.
    Tu passais tes journées dans la montagne, avec tes seuls amis. Tu explorais les alentours, tu te réfugiais dans la maison abandonnée. Tellement que certains soirs, quand Grand-mère ne répondait plus ou ne faisait que crier, tu ne voulais plus rentrer. Tu vivais tes nuits là-bas, dans les noirceurs de la nuit. Le diable dans ton ventre te faisait mal, à tordre ton ventre.
    Alors tu repensais au puits et la question t’obsédait, jusqu’à en tomber d’épuisement.

    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    Dans ton repère, il y avait suffisamment pour survivre. Un toit, un endroit pour dormir, divers objets et surtout, surtout, de la nourriture, pleins de nourriture. Des boites de conserve notamment. Une partie volée en magasin, une autre achetée avec de l’argent volé dans la rue. Parfois, tu trouvais des choses intéressantes dans les poubelles et tu les ramenais. Toujours plus. Comme un besoin impérieux, que nourrissait ton feu intérieur. Et le diable chuchotait à ton oreille la vérité angoissante : tu allais finir par manquer de nourriture. Et la Faim reviendrait.

    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    Un jour, une dame est venue et a dit être ta maman. Elle te souriait et te disait qu’elle était désolée mais que désormais, elle avait une maison, l’argent et même un papa et bientôt que tu aurais une petite soeur alors tu pouvais venir avec elle. Que vous habiteriez ensemble comme une famille.
    Cette dame était une menteuse. Ca ne pouvait pas être ta maman, tu ne t’en rappelais même plus. Tu ne savais même plus si elle existait.
    Alors tu lui as feulé dessus, craché. Laisser sortir ta colère et ta méfiance. Pour qu’elle parte, pour qu’elle s’en aille.
    Pour qu’elle disparaisse de nouveau.

    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    — Fuzen, qui t’a fait ces blessures ?

    Tu la regardes avec un air de défi en haussant les épaules. Qu’est ce que t’en sais toi, qui t’a fait ça ? Et en quoi ça la regarde ? Les bleus, c’est l’œuvre du démon. Tu en as l’habitude maintenant. Ils arrivent et ils disparaissent sans que tu y fasses spécialement attention. Généralement quand tu as mal, il y en a plus, mais ça.... C’est comme pour les griffures. Peut être bien que tu as cogné dans un truc, mais là comme ça, tu ne sais pas trop. Ou alors c’est autre chose. Mais dans tous les cas, en quoi c’est important ? Et pourquoi elle te regarde comme ça ? Tu ne l’aimes plus. Tu aimerais partir.

    — Fuzen, est-ce que quelqu’un t’a fait du mal ?

    Tu penses au diable tout d’un coup, celui qui habite ton corps. Pendant un instant, une fraction de seconde, tu songes à lui raconter tout ça. Les douleurs, les brûlures, les chuchotis à ton oreille, les pensées angoissantes, la bile. Tout ce que t’as jamais dit à personne parce que tout le monde s’en fout et qu’il faut que tu te fasses oublier. Alors t’ouvres la bouche, mais tu la refermes aussitôt. Ça ne servirait à rien. Tu hoches juste la tête.
    Non, tout va bien.


    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    Elle n’a pas disparu cette fois. Cela aurait été trop beau. Elle s’est contentée de s’installer dans la maison, de reprendre les tâches ménagères, de s’occuper de grand-mère.
    De toi aussi, elle aurait bien voulu mais tu ne te laissais pas approcher. Tu te jetais sur sa nourriture, avalant tout avec voracité. Au début, cela la faisait rire. « Du calme Fuzen ! Personne ne va te la voler ! » qu’elle disait. Mais plus le temps passait et moins cela la faisait rire.
    Elle passait beaucoup de temps au téléphone, également.
    Elle t’avait pris ta bicyclette. Elle te surveillait de près, t’empêchait de fuire — ce qui ne veut pas dire que tu n’avais jamais essayé.
    Ses regards se faisaient de plus en plus soucieux.
    Tu ne l’aimais vraiment pas.

    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    — Fuzen, est-ce qu’on peut te parler ?

    C’est une grande personne qui s’adresse à toi. Une grande personne avec un grand sourire qui se veut gentil mais tu ne le connait pas ce type et ton premier réflexe est de feuler. Il l’ignore. Une dame se tient derrière lui et hoche juste la tête d’un air entendu.

    —Je me présente, je m'appelle Higurashi. C’est ta maman qui nous a alerté. Il parait que ca ne va pas en ce moment, que c’est compliqué.

    Tu le fixes toujours d’un air soupçonneux, sans rien dire de plus.

    — Elle s’inquiète car elle dit que tu fixes parfois quelque chose dans le vide et que tu t’adresses à ça. Elle a contacté le centre médical qui nous a appelé parce que, vois-tu…

    Il baisse la voix avec un petit sourire, comme s’il s'apprêtait à te dire un secret et malgré toute ta méfiance, tu ne peux pas t’empêcher…. Ca t’intrigue.

    — Moi, continue-t-il à voix basse, je ne pense pas que tu sois malade. Je pense que tu as plutôt un don, comme nous.

    Et tout en disant cela, il lève une main et touche des doigts le vase qui se trouve à côté de lui. Aussitôt, le récipient change de couleur, sous tes yeux ébahis. Tu en tellement sur le cul que ta machoire s’ouvre avec fracas. Ca le fait rire.

    — Plutôt cool, non ? Tu veux que je le fasse de nouveau ?

    Tu hoches vigoureusement la tête, cherchant tout de même le truc, l’astuce mais rien ne te vient. C’est juste…

    — C’est de la magie, lâches-tu alors que le récipient devient rose fluo.

    Cela le fait rire de plus belle.

    — Oh, non, non. C’est mieux que cela Fuzen. C’est un don. Un Alice pour être précis.

    Tu te tournes vers l’autre dame, les yeux étincelants.

    — Et vous ?
    — Oh moi, je détecte les Alice. Rien d’aussi impressionant.

    Oui, effectivement. Cette réponse te refroidit un peu et tu te renfrognes sur ton siège.

    — Et toi Fuzen ? Reprend doucement l’adulte. Raconte-nous un peu, qu’est-ce que tu vois ?
    — Des… Des esprits, réponds-tu avec une hésitation.
    — Des esprits, comme, des fantômes ?
    — Non ! Des esprits de la forêt.

    Ils se lancent un regard perplexe.

    — Ce n’est pas banale comme Alice ça, souffle-t-il.
    — Il faudra surement investiguer un peu plus pour comprendre le mécanisme exact, fait la femme.

    Tu ne comprends pas très bien mais quelque chose dans leurs paroles te met mal à l’aise. Et probablement qu’ils le remarquent aussi car il te regarde de nouveau et dit :

    — Fuzen, si ta mère a cherché de l’aide, c’est car tu ne vas plus pouvoir rester ici. Ta grand-mère va partir en maison de retraite. Tu as deux choix. Ou bien tu vas à la ville, avec ta mère…
    — Non ! Le coupes-tu avec élan. Je veux pas, c’est pas ma mère !
    — Ou bien, continue-t-il comme s’il ne t’avait pas entendu. Tu viens avec nous à l’Académie Alice. Tu seras dans une école avec pleins d’élèves qui ont des dons comme toi.

    Tu hésites, tu ne sais pas quoi répondre. Aucune de ces solutions ne te plait. Toi, tu veux juste rester ici. Alors la dame s’avance doucement de toi.

    — Fuzen, j’ai cru comprendre que ça se passait mal à l’école, n’est-ce-pas ? Les autres élèves ne t’aiment pas car tu n’es pas comme eux. Mais à l’académie, il y aura pleins d’enfants, et certains avec des pouvoirs encore plus étranges. Tu pourras te faire des copains. Tu ne seras plus à l’écart comme tu l’es là.
    — Mais oui, renchérit l’adulte. On va bien prendre soin de toi là bas !



    ♣ ♠ ♣ ♠ ♣ ♠


    Ca aussi, c’était un mensonge. Les adultes étaient tous des menteurs.
    L’académie n’avait pas pris soin de toi. T’y étais là bas, ils ne voulaient pas de toi.
    Personne ne veut de toi.
    Sinon tu ne serais pas là.




    Bonjour à tous. Je suis Jamesina, j’ai bientôt 28 ans. Je suis interne en médecine. J’avais fait une grande pause dans le RP mais je me suis faite piégée et je reviens donc dans ces lieux avec beaucoup d’appréhension et d’excitation à la fois  Diable au corps ~ Fuzen Sato 3607389213  Sinon, il parait que ma petite amie est aussi membre par ici mais je ne l’ai pas encore vu, c’est étrange, elle a les cheveux bleux pourtant  Diable au corps ~ Fuzen Sato 2112417852  

    1 étoile
    Fuzen Sato
    Fuzen Sato
    Messages : 7
    Pronoms IRL : Elle
    Source avatar : Dessin original de ma part
    Date d'inscription : 08/03/2022
    Age : 10
    Pronoms personnage : /
    Alice : Amis imaginaires
    Diable au corps ~ Fuzen Sato Empty Re: Diable au corps ~ Fuzen SatoMer 9 Mar - 0:19CiterEditerSupprimerIP
    La suite la suiteeeeee Diable au corps ~ Fuzen Sato 1688138124 Diable au corps ~ Fuzen Sato 683241657 Diable au corps ~ Fuzen Sato 908878938 Diable au corps ~ Fuzen Sato 4167799874 Diable au corps ~ Fuzen Sato 4057486962
    Et c'est étrange je pense l'avoir vue moi 8D
    Je hype trop la petite teigne, je me demande ce que ça va donner avec Lio !
    Et Bienvenueeeeeeeeee
    1 étoile
    Lio Hopkins
    Lio Hopkins
    Messages : 84
    Pronoms IRL : Lou / elle
    Source avatar : Hatsune Miku ( Child)/ Sora no Method- Noel /Abigail Breslin (child)
    Date d'inscription : 23/02/2022
    Age : 9 ans
    Pronoms personnage : Lio / elle
    Alice : AniAir, Diffus-L'Alice de Lio consiste à changer l'air en animal.
    https://howalonacademy.forumactif.com/t40-otosan-okasan-ima-made
    Diable au corps ~ Fuzen Sato Empty Re: Diable au corps ~ Fuzen SatoSam 12 Mar - 14:14CiterEditerSupprimerIP
    Félicitations!


    Alors là... Je sais même pas quoi dire tant tu m'as laissée sur le cul. Cette histoire ! Cette façon de l'écrire ! Ta plume m'avait manquée snif snif. Et Fuzen me fait tellement de peine  Diable au corps ~ Fuzen Sato 2263758637 J'espère que cet enfant trouvera un semblant d'équilibre parmi nous, il le mérite.

    Toutes mes félicitations petit Alice , tu es désormais validé.e ! Après étude intensive et acharnée de ta fiche, te voilà maintenant parmi les SPECIAUX!!

    Dans un premier temps, n'oublie pas de te recenser sur les différents listings. Il serait dommage qu'on ne sache pas qui tu es.

    Ensuite, tu peux  aller jouer ton personnage dans la partie RP ! Si tu n'as pas d'RP, fais une demande ici! Si tu as des amis, la fiche de lien est là pour toi.  Pour communiquer, tu peux aussi créer ton téléphone ou bien ton Howa'Twi.

    De plus, si jamais cela ne te suffit pas et que tu cherches un membre de l'entourage de ton personnage précisément, tu peux tout de suite aller écrire ton scénario en espérant qu'il soit prit le plus rapidement possible !

    Nous avons à peu près fait le tour! Encore bienvenue!

    3 étoiles
    Tetsuki Fuyu
    Tetsuki Fuyu
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    Diable au corps ~ Fuzen Sato Empty Re: Diable au corps ~ Fuzen SatoCiterEditerSupprimerIP
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